Le jeudi 27 novembre à 9h, assistez à la soutenance de thèse de Camille Ledoux intitulée "Apprentissage instrumenté de l’autonomie collective au travail : une analyse par l’enquête pragmatiste".
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à 9h - 12 rue Jean Antoine de Baïf - Salle D5
- IAE Paris-Sorbonne
Résumé de la thèse
Cette thèse interroge les conditions d’apprentissage de l’autonomie collective au travail en contexte instrumenté. De plus en plus d’organisations engagent des démarches d’autonomisation à travers la mise en place de dispositifs de gestion au fort ancrage instrumental. L’originalité de cette recherche réside dans la mobilisation de la théorie pragmatiste de l’enquête élaborée par John Dewey pour saisir l’autonomie non comme une abstraction, mais comme un processus collectif et situé au croisement de tensions organisationnelles et normatives.
À partir de deux études de cas menées dans une entreprise de distribution d’électricité, cette recherche montre que l’autonomie se construit « dans » et « par » l’activité de travail ; au fil de délibérations collectives sur l’organisation du travail.
L’analyse met en évidence deux formes d’enquête : l’enquête d’autorité, conduite par les managers et développant une « autonomie procédurale », et l’enquête scientifique, plus expérimentale ouvrant sur des apprentissages créatifs. Ces enquêtes se distinguent par leurs agencements, leurs rythmes et les dynamiques dialogiques qu’elles suscitent. En outre, ces enquêtes sont médiées par des instruments de gestion qui agissent de manière ambivalente. Ces instruments peuvent enfermer les collectifs dans des logiques procédurales mais aussi soutenir l’expérimentation et la redéfinition des règles du travail. La perspective deweyenne permet ainsi de dégager différentes formes d’apprentissage de l’autonomie collective au travail.
À partir de deux études de cas menées dans une entreprise de distribution d’électricité, cette recherche montre que l’autonomie se construit « dans » et « par » l’activité de travail ; au fil de délibérations collectives sur l’organisation du travail.
L’analyse met en évidence deux formes d’enquête : l’enquête d’autorité, conduite par les managers et développant une « autonomie procédurale », et l’enquête scientifique, plus expérimentale ouvrant sur des apprentissages créatifs. Ces enquêtes se distinguent par leurs agencements, leurs rythmes et les dynamiques dialogiques qu’elles suscitent. En outre, ces enquêtes sont médiées par des instruments de gestion qui agissent de manière ambivalente. Ces instruments peuvent enfermer les collectifs dans des logiques procédurales mais aussi soutenir l’expérimentation et la redéfinition des règles du travail. La perspective deweyenne permet ainsi de dégager différentes formes d’apprentissage de l’autonomie collective au travail.
Membres du jury
- Nathalie RAULET-CROSET, Professeur, IAE-Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Direction de thèse
- Damien MOUREY, Professeur, Université de la Polynésie française, Rapporteur
- Ewan OIRY, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3, Rapporteur
- Florent NOËL, Professeur, IAE-Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Suffragant
- Justine ARNOUD, Professeur, Université Paris-Est Créteil, Suffragant
- Mme Isabelle VANDANGEON-DERUMEZ, Université Evry Paris-Saclay, Suffragant
En pratique
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