Retrouvez le nouvel article The Conversation de Jérôme Coullaré, Doctorant à l'IAE Paris-Sorbonne !
La pérennité des dispositifs « Diversité, équité et inclusion » (DEI) dans chaque entreprise repose sur leur capacité à transcender deux écueils : le diversity-bashing, renforcé par l’élection de Donald Trump, et le diversity-washing caractérisé par des dispositifs organisationnels plus soucieux d’apparence que de transformation substantielle. C’est dans cet espace étroit, entre instrumentalisation cynique et rejet idéologique, que se joue l’avenir de la diversité en entreprise.
Le géant allemand de logiciels SAP annonce supprimer certains de ses objectifs en matière de diversité et d’inclusion, afin de se conformer à l’administration Trump. En France, la ministre du travail Astrid Panosyan-Bouvet estime que ce sont « des valeurs non négociables ». Ces politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) dans les grandes entreprises traversent une période charnière.
Alors qu’aux États-Unis l’administration Trump met fin aux initiatives DEI dans les agences fédérales et dans de grandes entreprises privées américaines, la situation en France s’est complexifiée.
Malgré les déclarations rassurantes de grandes entreprises face aux sollicitations de l’ambassade américaine les sommant de certifier l’absence de programmes DEI, des signaux inquiétants se confirment.